Pisciculture Héricourt en Caux : un projet de renaturation aux incidences mésestimées
Arrêté préfectoral autorisant la renaturation
Alerte transmise par notre Association
L’achat de la propriété de la pisciculture
pour 285.000,00 euros dont 230.000,00 euros de subventions
et
le projet de renaturation estimé à 800.000,00 euros proposé par la FDAAPPMA76
- aucune Enquête Publique -
Notre Association est surprise et s’interroge sur :
- le fait que la pisciculture ne présente plus d’intérêt économique :
Le repeuplement de nos rivières normandes est pour partie assuré par du poisson d’élevage.
- le potentiel touristique du lieu ainsi renaturé.
Il est isolé : il n'y a pas de trottoir pour le connecter à Héricourt et la route est passante. Les chemins de randonnées et voies cyclables sont sur l'autre versant de la vallée). De plus, la vallée, à la sortie de Paluel en direction de Vittefleur a déjà un parc, qui lui a des qualités intrinsèques indéniables : il est fréquenté par des pêcheurs (on est proche de l'embouchure) et comme lieu de casse-croute et de promenade car il s'agit d'une extrémité de la piste cyclable allant au front de mer à Vittefleur.
A notre sens, une modernisation du site doit à terme accueillir une production de truites haut de gamme, tout en étant créateur d’emploi (à l’instar de la Pisciculture fédérale de Sainte Gertrude FAPPMA SEINE-MARITIME à Maulévrier-Sainte-Gertrude). Rappelons que 70% des poissons d’élevage consommés en Europe sont importés.
Ne pas soutenir la production locale est un non sens écologique : l’aquaculture doit avoir un avenir aussi sur la Durdent. Le dossier doit être réévalué, la filière doit garder ses marques dans la vallée.
les incidences avérées :
- la modification du profil de la rivière,
- la modification de la ligne d’eau pour les riverains en amont du vannage actuel et de la propriété de la pisciculture,
- la suppression des vannages et l’impossibilité de réguler,
- la disparition d’intérêts économiques.
les incidences ultérieures présagées non abordées concernant :
- un Règlement sur un Droit d’Eau fondé en titre,
- la nappe d’accompagnement,
- les risques de période d’étiage prolongée sur la partie urbanisée (PPn),
- et le Droit de riveraineté.
et une vive inquiétude concernant :
- l’apparition de murs sous-cavés dans la partie amont urbanisée d’Héricourt en Caux,
- le déchaussement des ouvrages d’art en amont de la pisciculture.
Ce site web utilise les cookies. Veuillez consulter notre politique de confidentialité pour plus de détails.
OK